De Molière à Beckett...
Atelier Jeune...
L'école des femmes de Molière...
Sur un fond de critique de la société de l'époque, Molière témoigne de la condition des femmes, dénonçant les abus du pouvoir de domination masculine. Témoignage acide secouant les fondements de ce pouvoir de domination et qui incite à une analyse du rapport subversif entre les deux sexes à travers le temps.
En attendant Godot de Samuel Beckett...
C'est une pièce d'une grande simplicité à l'image du public qui la regarde ou du lecteur qui la lit. Notre vie est ordinaire, la pièce nous renvoie à cet ordinaire…
Mais derrière cette extrême simplicité, se divulgue un certain nombre de sujets profonds qui nous interpelle et nous plonge dans plus d'un questionnement : le sens et le non sens, l'être et le non être, le temporel et l'intemporel, la présence et l'absence, la vie et la mort… questions sans réponse qui suscitent désespoir, souffrance, parodie, ironie… parce ce qu'elles résonnent avec l'insignifiance de l'être et celle du monde et se traduisent par des verbiages inutiles pour noyer l'angoisse ou le bavardage confus justement pour ne pas se trouver en état de penser… Mots vains, conversations futiles, langages refuges qui malgré leur inutilité et leur insignifiance permettent de se dire et de dire le monde avec ses imperfections et ses paradoxes…
Un théâtre sur la condition humaine réduite à une insouciance absurde et mettant en scène des personnages « marginaux » qui nous ressemblent…
Nous nous sommes attachés à définir avec les jeunes le thème de l'attente qui structure la pièce… "Qu'est ce qu'attend l'homme ?" ou plus précisément "A quoi passons nous notre vie ?"
De l'ensemble de ces questionnements et réflexions est née la pièce :
« Ça nous dépasse »